#Tellement

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interview 16.06.2024

Stanislas Borrowitz, le journaliste qui fait vibrer la nuit !

Fabiola Tchakounté

Vous avez peut-être entendu sur RTS Info, sur Couleur 3 ou l'avez vu enflammer une piste de danse sous une autre identité. Stanislas Borrowitz, journaliste le jour, DJ la nuit, est une figure montante de la scène culturelle suisse. Nous avons eu la chance de le rencontrer, à Neuchâtel, pour une interview à l'occasion de l’édition 2024 du festival Festi'neuch. Accrochez-vous, le Batman romand nous emmène dans son univers atypique avant d’électriser la scène du Phare !


Double vie, double plaisir

Quand on lui demande comment il gère sa double vie, Stanislas nous répond avec une pointe d’humour : « Je suis complètement schizophrène, mais je consulte, je me soigne. » La journée, il s’informe et informe le public avec son podcast « Le Short » pour RTS Info. En six minutes chrono, il résume l’actualité mondiale, saupoudrée de touches humoristiques et de répliques de films. Une façon rafraîchissante de consommer l’information. Et quand
vient le soir, il troque son costume de journaliste pour celui de DJ, faisant vibrer les noctambules au rythme de ses mixes.

“C’est cool d’avoir un boulot sérieux et de pouvoir lâcher prise en faisant quelque chose de festif à côté. On a le droit d’être journaliste et d’aimer faire la fête !“

Nom d’artiste et influences musicales

Son personnage de DJ porte d’ailleurs un nom bien trouvé, directement inspiré du film “Flic ou Voyou” avec Jean-Paul Belmondo. Dans ce film, Belmondo s’appelle Stanislas Borowitz. Il se comporte comme un voyou alors qu’en fait, c’est un commissaire qui infiltre la mafia locale. J’ai adoré ce côté dualité !” nous explique-t-il.
Comme son homonyme de fiction, Stanislas Borrowitz oscille entre deux facettes. Mais qu’on ne s’y trompe pas, sa passion pour la musique funk, disco et french touch est bien réelle ! Ses influences ? La house des années 90, l’italo-disco pour ses mélodies entêtantes ou encore les samples funky vintages.

Le groove de la Batcave sous le Phare

Après avoir vécu des anecdotes mémorables à Festi’neuch en tant que festivalier, comme le concert de Gotan Project devant le coucher du Soleil il y a 17 ans, Stanislas revient cette fois, pour marquer à son tour notre expérience, sous le Phare.

“J’ai fait un AVC, un peu d’hypoglycémie et un malaise vagal quand j’ai su que j’allais jouer à Festi’neuch ! Mais après je me suis dit, allez, on va leur mettre la patate ! Tout ira bien.”

“Je vais partir sur des trucs cheap funk pour commencer, et monter crescendo jusqu’au rythme parfait !” Les platines étaient à lui plus de deux heures. Le public a vécu une expérience dancefloor unique, dans un lieu atypique. Ce véritable caméléon sachant faire vibrer les nuits comme les ondes radio nous a plongé-e-s dans son univers.

Et après ?

Pour son public, toujours plus grandissant, Stanislas désire continuer à le surprendre et à le faire danser. Que ce soit derrière un micro ou des platines, il n’a pas fini de nous étonner. En effet, il souhaite rassembler ses mix sous des thèmes et actuellement, c’est celui du Pop-up. En attendant ses prochaines dates, il nous donne rendez-vous, les soirs de semaine, de 19h à 21h sur Couleur 3 pour l’écouter.

 

🖊️ Fabiola V. Tchakounté

📸 Marisa Baschiera