#Tellement

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news 16.06.2022

Nos bénévoles, #tellement important.e.s !

Stéphanie

Après l’épreuve du Covid, il leur a fallu renouer avec les autres, avec les sensations perdues et l’ivresse de se retrouver à Festi’ le badge bénévole rebondissant sur la poitrine. Car sans leur soutien, le festival ne serait qu’un concept, nous sommes allé.e.s à la rencontre de plusieurs d’entre elles/eux afin d’apprendre à les connaître. Fraîchement débarqué.e.s ou vieux de la veille, elles/ils vous racontent : “Être bénévole, c’est comment ?” La réponse… en visages.


 

Quel était ton rôle dans le festival à l’époque ?
Dans un premier temps, j’étais à la Crique pour le projet Dimension 13-17 avant qu’il ne vole de ses propres ailes.

Et maintenant, tu fais quoi ?
Depuis 2015, j’occupe le rôle de responsable des chauffeur.euses pour les artistes avec Pascal en binôme. C’est important d’être deux, car ainsi on a un double contrôle, car il y a énormément de facteurs desquels il faut tenir compte, comme la quantité de bagages, les horaires à tenir et autres, c’est beaucoup d’organisation.

Ton souvenir le plus marquant ?
C’est la fois où on a dû faire un “run” pour Gaëtan Roussel et il avait vraiment la même voix particulière quand il chante et parle. On a eu un échange court, mais vraiment sympathique.

Ton pire souvenir ?
C’était la fois où j’ai dû véhiculer une artiste jusqu’à Genève et elle s’est comportée comme une diva. Elle était en retard, elle refusait par exemple qu’on mette la climatisation, alors qu’il faisait beau et chaud, et elle refusait aussi d’ouvrir les fenêtres, etc. Donc ce n’était pas très agréable, mais on l’a fait avec le sourire !

Ta plus belle édition, c’était quand et pourquoi ?
Je dirais la première où j’ai intégré l’équipe des chauffeur.euses, avec un accueil à bras ouverts, un nouveau poste au sein du festival.

Quel était ton rôle dans le festival à l’époque ?
La toute première édition, je travaillais comme bénévole aux VIP, puis suite à un commentaire négatif sur le festival par les médias, j’ai écrit une lettre ouverte aux lecteur.trices du journal en question. Suite à cette intervention, j’ai eu l’occasion d’entrer dans le domaine de la communication .

Ton souvenir le plus marquant ?
J’ai eu l’occasion de faire la fête avec l’artiste Mika dans les backstages. Ensuite, il y a eu un superbe feu d’artifice et on a pu le regarder avec lui. C’était une magnifique expérience !

Ton pire souvenir ?
C’était pendant une conférence de presse avec Joey Star. Personnellement, je ne connaissais pas le personnage. Il a mis fin à la conférence de presse de manière assez abrupte suite à une question qui lui a déplu. J’étais surprise… Les autres, eux, n’ont pas eu l’air de s’en étonner.

Ta plus belle édition, c’était quand et pourquoi ?
C’est celle-ci, car je suis ravie de pouvoir continuer à travailler pour Festi’neuch. Chaque édition est belle à sa manière.

Ton rôle dans le festival à ta première édition ?
J’étais bénévole à l’entrée accès VIP.

Ton souvenir le plus marquant ?
Je garde surtout en mémoire certaines anecdotes, par exemple, celle de la personne qui a fraudé pour entrer en se déguisant en cygne et en passant par le lac. Celle-ci est entrée dans la légende. Ou alors, le mail qui a été reçu par la direction et qui venait d’Estavayer pour se plaindre que la musique était trop forte… Sauf erreur, c’était à la suite d’un concert de Prodigy.

Ton pire souvenir ?
Je n’ai pas tellement de mauvais souvenirs. Le seul moment qui me vient. C’est l’après-festival, quand tout s’arrête, ça fait comme un vide.

Ta plus belle édition ?
Les éditions, je les confonds toutes, je suis incapable de dire quelle année était la meilleure, tout comme je ne me souviens pas forcément des programmes, car je ne vois pas beaucoup de concerts. En revanche, le dernier concert de l’édition le dimanche, je vais toujours le voir ! C’est un peu ma clôture du festival.

Quel était ton rôle dans le festival à l’époque ?
J’ouvrais la porte des voitures aux artistes qui arrivaient sur la grande scène, j’ai vécu des moments très sympa et rencontré pas mal d’artistes.

Et maintenant, tu fais quoi ?
Je suis responsable de la Centrale de Communication du festival et on gère tout ce qui se passe d’inhabituel sur le site. Cela va du simple problème électrique aux orages ou autres intrusions, même quand il n’y a plus de papier toilette, on m’appelle.

Ton souvenir le plus marquant ?
Certaines rencontres avec des artistes. Une anecdote me vient à l’esprit justement avec Tiken Jah Fakoly qui était arrivé à l’entrée de l’Espace Artistes, mais n’avait pas son badge. Je ne voulais pas le laisser passer et un de mes collègues m’a soufflé : “Mais c’est Tiken Jah Fakoly”, je lui ai répondu : “Oui oui je sais bien, je le reconnais.” Puis, deux minutes après, son guitariste est arrivé et lui a donné son badge et je l’ai laissé passer, et là Tiken Jah Fakoly m’a donné une tape sur l’épaule et m’a dit : “Bon boulot, merci beaucoup !”, ça m’a fait plaisir. C’est carré, mais c’est comme ça !

Ton pire souvenir ?
Probablement l’édition où il a plu non-stop durant tous les jours du festival, celle de 2011. On pensait aux festivaliers.ères, c’était vraiment pénible pour tout le monde. Le dimanche à 14h, le soleil est sorti et il y a eu des applaudissements et des cris de joie.

Ta plus belle édition, c’était quand et pourquoi ?
C’était probablement la première que j’ai faite, c’était vraiment un moment marquant. Mais j’étais stressé et j’avais peur de me tromper ; après, j’ai évolué dans le festival et pris confiance.

Ton souvenir le plus marquant ?
C’est clairement la fois où j’ai pu prendre une photo avec Kery James. C’était très sympa ou alors le jour ou Lomepal est passé prendre une bière au bar.

Ton pire souvenir ?
Je n’ai pas de pire souvenir, pour le moment tout fonctionne très bien !

Est-ce que tu vas te réinscrire pour faire bénévole à la prochaine édition ?
Oui, c’est une belle occasion pour rencontrer des gens. J’aime beaucoup.

Te souviens-tu quel était le programme de ta première édition ?
C’est clair ! C’était The Wailers, The Silencers, Moonraisers, Glen of Guinness et Soul Vaccination.

Quel était ton rôle dans le festival à l’époque ?
Artist angel avec l’ami César pour The Wailers: une belle aventure avec Al Anderson, Family Man et Wire Lindo, le guitariste, bassiste et clavier originaux de Bob Marley.

Ton souvenir le plus marquant ?
J’en ai beaucoup ! Un des plus marquants a été celui où Antonin a mandaté Joey en 2006 pour me virer de la zone VIP (où je n’avais strictement rien à faire). Côté scène, le gig de Bonobo sur la scène lacustre en 2010 sur fond d’orage sur le lac ou encore l’interview filmée de Birdy Nam Nam durant laquelle je me suis fait semi-insulter par l’un des membres à la suite de ma question volontairement naze.

Ton pire souvenir ?
La fois où je me suis fait balancer de la terre en pleine face pour un clip pour le blog.

Ta plus belle édition, c’était quand et pourquoi ?
Difficile de faire un classement honnêtement ! Beaucoup d’émotions, positives et négatives, de découvertes, de joies et de déceptions… amour et haine… la vie quoi ! Je suis plutôt bien placé, après passablement de luttes, discussions, engagements et autres pour simplement apprécier le fait que Festi’neuch existe et continue d’exister.

Ton souvenir le plus marquant ?
Difficile à dire sur si peu de temps, mais sur les trois jours passés ici, je dirais que c’est d’avoir pu discuter avec Liraz, une artiste que j’admire beaucoup, elle a même accepté de se faire photographier par mon collègue Steve.

Ton pire souvenir ?
J’ai eu un petit coup de panique et de stress, quand on a eu un petit souci de coordination avec une interview, mais finalement tout s’est bien passé.

Est-ce que ça te plaît cette édition ?
J’adore ! Les gens sont super bienveillants, il y a une bonne ambiance. Que du bonheur.

Te souviens-tu quel était le programme de cette année-là ?
Non, je ne me souviens plus!

Quel était ton rôle dans le festival à l’époque ?
Mon tout premier rôle était de laver les gobelets ; ce rôle a disparu depuis.

Et maintenant, tu fais quoi ?
Maintenant, je suis au contrôle de badges à l’interne et j’ai aussi fait trois éditions à la logistique pour les boissons des bars.

Ton souvenir le plus marquant ?
L’ambiance au sein des équipes de bénévoles.

Ton pire souvenir ?
L’orage qu’il y a eu en 2019 à cause duquel tout a dû être arrêté pendant un temps.

Ta plus belle édition, c’était quand et pourquoi ?
Pour l’instant, c’est celle-ci, car je travaille avec Rachel, mon binôme, et c’est une très belle édition, c’est une autre disposition et c’est convivial. En plus, il n’y a pas eu d’orage !

📄 Stéphanie (avec Alicia)
📸 Quentin Bacchus