Mais qui sont ces DJ’s masqués?
Texte: David / Photos: Quentin BacchusCachés sous des masques de catcheurs, trois artistes ont fait sensation samedi soir à la silent party. Nous les avons rencontrés.
Partout où ils passent, ils suscitent la même interrogation: “Mais c’est qui ces mecs?” Ils se font appeler Tic, Tac et Alex von Falsch. Ils écument les festivals, du Chant du Gros à Caribana, en passant par les Francomanias, mais personne n’a réussi à percer leur mystère. Les organisateurs de Festi’neuch ont cru les avoir démasqués, en les présentant comme des journalistes de “20 minutes”. Interrogés sur cette révélation, ils démentent.
“Ils ont peut-être cru ça, mais ils se trompent, annonce d’entrée Tac. Je pense qu’ils ont fait le rapprochement car on affronte l’équipe du Matin et d’Arcinfo et que la musique qu’on propose est fraîche et jeune, comme ce journal, mais non, nous ne sommes pas journalistes. ” Mais qui sont-ils alors? “Nous sommes actifs dans le milieu de la musique”, poursuit le DJ. On n’en saura pas plus. Cette confusion a toutefois donné des idées au trio: “On devrait demander à “20 minutes” participer à nos frais de tournée et de nous payer un tour bus”, lance Tic. Les deux autres acquiescent. Affaire à suivre
Leurs femmes ne doivent rien savoir
Si le trio tient à ce mystère, c’est pour une bonne raison. “Nous ne voulons pas que nos femmes soient au courant de ce que nous faisons”, explique Tic. Non pas parce qu’elles pourraient être jalouses de leurs nombreuses groupies, mais parce qu’ils devraient partager leur cachet avec elles. Et entretenir le secret a un prix. Chaque année, ils changent de masques. Ce n’est pas une mince affaire, car il faut allier confort, esthétique et côté pratique. Ceux de cette année, des accessoires de catch fabriqués au Mexique, respectent ce compromis. “Ils sont agréables à porter et permettent de nous maintenir à une température constante…à 40 degrés…”, plaisante Alex von Falsch. En revanche, nous ne saurons pas quelles sont leurs idées pour l’année prochaine.
Samedi soir, Tic, Tac et Alex ont mis le feu à la silent entre 22h et minuit. Le public était chaud et ils en sont reconnaissants. “C’était intense. Les gens étaient réceptifs et on a bien rigolé”, commente en choeur le trio. Au jeu de la battle, ils semblent avoir été en tête pendant la première heure, avant que leurs concurrents ne refassent leur retard. Qu’à cela ne tienne! L’important, c’est que tout le monde se soit éclaté.
Texte: David / Photos: Quentin Bacchus