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news 14.06.2024

Esprit after jusqu’au lever du soleil 

Fanette Fabrizio

Les « Afternatives » à la Case à Chocs et au DowntownK (DTK) reviennent, cette année, pour permettre aux festivalier.e.s de s’ambiancer encore après la fin des concerts de Festi’neuch.


Festival openair au milieu d’une ville oblige, la musique s’arrête tous les soirs au plus tard à 2 heures du matin pendant l’événement. Mais que les amateur.rice.s de soirées jusqu’au petit matin se voient rassuré.e.s, les afters organisés par le comité reviennent cette année.

« Si on a créé ce concept, c’est pour offrir des Afternatives gérés par Festi’neuch et donc garder un certain contrôle sur les fins de soirées. Aussi, ça permet de renforcer l’offre de la musique », s’exprime Antonin Rousseau, le directeur de Festi’neuch. D’ailleurs, leur nom, les « Afternatives », n’est pas choisi au hasard, puisqu’ils constituent aussi une alternative aux personnes qui attendent le premier train pour rentrer chez elles.

Vendredi et samedi

Vendredi et samedi les festivalier.e.s auront donc tout le loisir de se rendre en ville après les derniers concerts. La Case à Chocs et le DTK, en collaboration avec Festi, ont préparé un programme aux petits oignons pour accueillir comme il se doit celles et ceux qui voudront continuer à taper du pied sur de la musique électronique. « Bien qu’il y ait des artistes internationaux comme Romain FX, il n’y a pas vraiment de tête d’affiche lors des Afternatives. On mise surtout sur l’ambiance », confie Antonin Rousseau. À noter qu’une navette sera mise à disposition pour se rendre du festival jusqu’à la Case à Chocs.

Un petit historique

« Les premières Afternatives se déroulaient sur le lac. Les festivalier.e.s étaient invité.e.s à faire la fête sur un bateau qui partait du port du Nid-du-Crô et naviguait sur l’eau », se remémore Antonin Rousseau. « Le groupe Justice avait d’ailleurs mixé durant l’une de ces soirées, après leur performance sur la scène quelques heures auparavant. C’était en 2006 », poursuit-il un sourire dans la voix.

Depuis leur création, les Afternatives rencontrent chaque année un joli succès, d’après le directeur de Festi’neuch. « La Case à Chocs est souvent pleine. Le DTK aussi. Cela s’explique par le fait que les gens veulent continuer la soirée quand la musique s’arrête », partage Antonin Rousseau. « C’est aussi important pour nous de faire des prix abordables pour tout le monde. À la Case à Chocs, les prélocations coûtent 8 francs. Au DTK c’est un peu plus cher : elles sont 15 francs », continue-t-il. Pour les fêtard.e.s, les billets pour les Afternatives sont disponibles sur le site de Festi’neuch. Quant à nous, on se donne rendez-vous samedi pour un debriefing de cette première Afternative qui risque d’être endiablée.

🔗 Programmation et billets Afternatives

🖊️ Fanette Fabrizio

📸 Rosa Gözcan